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Noix de cajou

L’anacardier (Anacardium occidentale) est originaire d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud. La noix de cajou est constituée de 35-45 % de graine et de 55-65 % de coquille. La coquille contient 15-30 % d’huile. Une tonne de noix contient 200 kg de graines et 180 kg d’huile. L’huile de noix de cajou ou baume de cajou (CNSL) est utilisé dans l’industrie de l’huile. Les noix de cajou sont séchées avant d’être vendues. Les pommes de cajou sont vendues fraîches directement après la récolte et peuvent être utilisées comme ingrédient culinaire pour la confection de boissons (jus, vin), de confitures ou de vinaigres. En Inde, le caoutchouc est parfois récolté à partir du tronc et utilisé à la place de la gomme arabique.

Stratégie de diversification

Étant donné la grande variété de sites écologiques pour les anacardiers, des recommandations générales pour la diversification sont disponibles. On peut développer une multitude de combinaisons possibles pour chaque site, en prenant en considération les arbres locaux et les espèces d’arbustes pour les systèmes d’agroforesterie.

Les cultures d’hibiscus, d’arachides, de riz sec, de sésame, d’haricot, de soja et de certaines autres cultures de légumes peuvent également être plantées. Le ricin (Ricinus communis) est également une possibilité puisque cette plante peut servir d’engrais vert.

L’ananas peut être ajouté aux cultures mentionnées ci-dessus en tant que plante secondaire de sous-étage.

Les manguiers, en tant qu’arbres fruitiers, sont des partenaires appropriés pour les anacardiers. Ils poussent tous deux à la même hauteur et développent le même type de couronne étendue. De ce fait, ils doivent être plantés en respectant une certaine distance entre chaque arbre. Les cultures pouvant être ajoutées au milieu comprennent le corossolier écailleux (Annona squamosa L.) et le goyavier (Psidium guajava L.) puisqu’ils sont capables de prospérer à l’ombre des anacardiers.

On peut également planter des fruits arables entre les allées, en particulier avec les jardins de jeunes anacardiers. L’intensité, les espèces et la rotation de cultures dépendent des conditions spécifiques du site et de la place qu’occupe chaque culture sur le marché. En Afrique de l’Ouest, on a obtenu de bons résultats en utilisant les arachides et le soja comme culture de sous-étage. Les céréales et le fourrage arable constituent d’autres possibilités. Les cultures de sous-étage doivent être intégrées à la rotation des cultures.

Les palmiers doivent absolument faire partie su système. L’éventail de variétés régionales présentes sur notre planète ne permet pas de faire de recommandations précises sur le sujet. Même lorsque la région n’offre pas de variétés commercialement viables, les palmiers offrent généralement de bons matériaux de construction et de chauffage.

Cultures et entretien

Les jeunes anacardiers doivent être taillés pendant les 3-4 premières années pour permettre aux fruits de se développer latéralement par rapport au pied principal. Ensuite, il n’est plus nécessaire de les tailler. Lorsque des branches atteignent le sol ou que les vieux arbres sont trop déployés, une coupe régénérative doit être effectuée. Les branches mortes doivent être enlevées régulièrement. Afin de faciliter le travail de la récolte, un système de grille pour arbre d’un diamètre de 2-4 m doit être recouvert avec des matériaux ligneux.

Manutention pendant et après la récolte

Récolte

Si l’on souhaite utiliser les pommes de cajou, les fruits mûrs doivent être récoltés deux fois par semaine. On transporte les fruits jusqu’aux ateliers de transformation, où les noix sont séparées du reste du fruit. Si l’on ne souhaite pas utiliser les pommes de cajou, il suffit simplement de ramasser les noix tombées au sol une fois par semaine. La pomme de cajou est séparée des noix et laissée sur place.

Traitement après la récolte

La méthode de transformation utilisée dépend de la quantité de noix récoltée : si l’on a récolté moins de 10 tonnes de noix brutes, il n’y a pas besoin d’équipement spécial pour les cuire et les noix peuvent être décortiquées à la main.

Entre 10 et 50 tonnes, les noix peuvent être transformées avec des outils simples. On peut griller les noix à sec ou les plonger dans un bain de baume de cajou.

Exigences de qualité

Ces exigences de qualité concernant les noix de cajou, avec valeurs minimales et maximales, sont généralement dictées par les autorités ou les importateurs. Cependant, des accords peuvent être passés entre les producteurs individuels et les importateurs sur diverses valeurs, du moment qu’elles restent conformes aux exigences officielles.

Exigences de qualité Valeurs minimales et maximales
Apparence Spécifique au niveau de qualité
Goût et odeur Spécifique à la variété, frais, ni rance, ni rassie
Pureté Sans substances externes (sable, pierres, restes de coques, insectes, etc.)
Eau Max. 5,0%
Taux de péroxydes Max. 1,0 milliéquivalent par kg de corps gras
Acides gras libres Max. 0,7%
Résidus
Pesticides Non mesurable
Bromure et oxyde d’éthylène Non mesurable
Métaux lourds
Plomb (Pb) Max. 0,50mg/kg
Cadmium (Cd) Max. 0,05mg/kg
Mercure (Hg) Max. 0,03mg/kg
Micro-organismes
Organismes totaux Max. 10.000/g
Levures et moisissures
Max. 500/g
Entérobactériacées Max. 10/g
Coliforme Max. 10/g
Escherichia coli Non mesurable
Staphylococcus aureus Max. 100/g
Salmonelle Non mesurable dans 25g
Mycotoxines
Aflatoxine B1 Max. 2 Vg/kg
Aflatoxines totales B1, B2, G1, G2 Max. 4 Vg/kg

Pour satisfaire les exigences de qualité et pour ne pas contaminer les noix de cajou, la préparation doit avoir lieu dans un endroit propre, hygiénique aux conditions idéales comme:


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